19/05/2014
Tunisie

Station de dessalement de l'eau à Gabès : L'étude de projet bientôt finalisée

D'un
coût estimé entre 160 et 170 millions de dinars, le projet de
dessalement de l'eau de mer à Zarat serait opérationnel en 2017 L'étude
du projet d'installation d'une station de dessalement de l'eau de mer à
Zarat, (au sud-est de Gabès), financée par un don de la Banque africaine
de développement – BAD, de l'ordre de 960 000 dollars, a atteint sa
phase finale, a fait savoir Hédi Belhaj, président-directeur général de
la Société nationale d'exploitation et de distribution des eaux
(SONEDE). Elle est élaborée par un bureau d'études tunisien Eurostudio.

Le
projet, dont les travaux de réalisation s'étalent de 2014 à 2017,
permettra à un million d’habitants de Tataouine, Gabès et Médenine, de
s'approvisionner en eau potable et d'améliorer leurs conditions de vie.
La station d’une capacité de 100 000 m3 par jour, sera exploitée à
travers une concession privée ou par la SONEDE.

La société nationale a
élaboré une stratégie visant à faire face au déficit en ressources en
eau pour un coût de près de 2,2 milliards de dinars. Le plan comprend
quatre grands axes : le raccordement de toutes les zones intérieures aux
réseaux de l'eau potable et le renforcement de la continuité de
l'approvisionnement en eau potable du Grand-Tunis et des villes côtières
(représentant un investissement de près de 600 millions de dinars) ; la
construction de nouveaux axes pour l'alimentation en eau de toutes les
zones rurales (600 autres millions) et le dessalement de l'eau à travers
l'installation de quatre stations (pour près d'un milliard de dinars).

De
fait les prix de l’eau augmenteront avant 2016. La BAD finance
actuellement quatre études dédiées, notamment à l'approvisionnement en
eau des régions rurales, dans les gouvernorats de Béja et Bizerte, ainsi
que la protection de la Ville de Tunis des inondations. Elle finance
également deux grands projets, dont le premier consiste en
l'approvisionnement des régions rurales en eau potable, moyennant une
enveloppe de 100 millions d'euros, alors que le second concerne la mise à
niveau des stations d'assainissement à travers le pays, pour un coût
estimé à 20 millions d'euros.

La Presse (Tunis) – AllAfrica 20-04-2014